I
Ce que je fais, je l’admets, est surement peu catholique,Enfin c’est ce que disent les psys mais ils ne s’intéressent qu’au fric,
Oui, c’est sur que l’Eglise au fond elle désapprouve,
Mais ma vie n’est pas faite pour que l’Eglise la couve.
Ô désir charnel que m’offre ses, si belle, lèvres charnues,
Corps sublime qui de moi crée désir et plaisir de te voir nue,
C’est vrai que tu es beauté splendide et suave délicatesse,
Tu es tout ce qui me comble alors avec toi rien ne presse.
Oui, je l’avoue, quand je te vois, ma libido s’empare de moi,
Mais, dois-je dire, tu es plus que cela, tu as mon cœur, tu m’as moi,
Est-ce alors un acte si étrange notre amour et nos tendres désirs,
Est-ce notre faute si la société dit qu’entre deux être de même sexe, il n’existe pas plaisir.
Je t’aime plus que tout, tout en toi est, in extenso, parfait,
Et, si tu as des défauts, je ne les vois pas c’est ainsi fait,
Je te désire et toi aussi, si l’on se fuit on se détruit et ce n’est que souffrance,
Si aujourd’hui, tu me quitte alors je perdrais tout, je pense.
Sans toi le ciel est gris, le monde délavé et la vie douleur,
Avec toi tout n’est pas rose car notre relation n’est pas dénuée de pleurs,
Mais si tu disparais alors avec toi décamperais ma vie,
Tu es tout ce que je suis encore et tu es tout pour moi aujourd’hui.
Oui, tout le monde nous le dirait cette relation est malsaine,
Et une telle attirance, une telle dépendance qu’au calvaire mène,
Mais si cela est le prix à payer pour ne serais-ce qu’une seconde,
Avec toi. Je paye sans attendre même si cela condamne le monde,
Car sans toi je suis néant, tu es mon existence, ma faim,
Tu marques tout, mon commencement et ma genèse, mon trépas et ma fin,
Aujourd’hui si ma vie ne tien qu’a un fil c’est sûrement le tien,
Car si tu partais au loin, à coup sur, des veines tranchées tel est mon destin.
Aussi je ne puis dire si, au final, on essaie de se blesser,
Mais tout ce qu’on fait est, au final, pour s’aimer,
Car on le dit si bien, les relations ne sont pas durables,
En tout cas, c’est ce que dit ton énorme tableau de chasse quand je le regarde.
Donc la souffrance permet à cette existence d’être préservée,
Et toutes les trahisons peuvent ainsi s’oublier,
Car cette douleur que l’on s’afflige mutuellement,
N’est que ce qui concède que l’on reste ensemble après tout ce temps.
Alors peut être, oui, ses choses que l’on fait sont impardonnables,
Ça nous souille, nous maudit et de péchés nos âmes on accable,
Alors partager un baiser éphémère est peut être blasphème,
Mais quoi qu’on en dise ce plaisir qui enchante ma chair vaut toutes les peines.
Alors Dieu, ce que je vous murmure là est ma seule prière,
Je veux vivre ainsi avec débauche même si je brûle en enfer,
Peut que cet acte immoral, ses drogues et ses excès,
Ne m’amènerons pas plus loin que le septième ciel. Mais…
Si avant, je ne voyais que terne désespoir,
Aujourd’hui en toi, ma belle, je veux croire,
Je dépose sur tes épaules tout ce que j’ai, tu peux choisir,
Pour moi. Tu peux m’autoriser à vivre ou à mourir…
… C’est toi qui décide du meilleur et du pire
Donnes-moi un ordre et je l’exécuterais,
C’est le serment qu’aujourd’hui je te fais,
Oui, l’amour est aveugle, n’est-ce pas ?
Ainsi je ferais tout tant que c’est pour toi…